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Photo du rédacteurAndrea Teslia

Minimiser les frais REP d’emballage



Minimisez les frais de REP d’emballage
Les frais de REP des emballages sont de plus en plus difficiles à prendre en compte


La responsabilité élargie des producteurs (REP) n'est pas un concept nouveau, elle existe depuis les années 1990 pour différentes catégories de déchets de consommation. La REP existe principalement en raison des impacts nocifs du produit sur l'environnement en fin de vie, s'il n'est pas géré séparément - comme les pneus, les thermomètres, les piles, les appareils électroniques et, le dernier né, les déchets d'emballage. La gestion de flux de déchets distincts nécessite généralement des installations, des processus et des outils spécialisés et : en fin de compte, l'investissement.


Lorsque la collecte sélective a commencé au Canada dans les années 1980, la responsabilité du recyclage incombait aux municipalités. Ces dernières années, la responsabilité a été transférée à la fois aux municipalités et aux producteurs, la transition vers la pleine responsabilité des producteurs étant la phase finale dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Cela est le résultat de pressions financières accrues pour entretenir, moderniser et exploiter l’infrastructure nécessaire au succès des programmes de recyclage. Pour la suite de l'article, le dispositif REP évoqué est celui de l'Emballage et du Papier Imprimé (PPP) .

 

Pourquoi l'EPR ?

La responsabilité élargie du producteur est une approche politique qui transfère la responsabilité du coût de gestion des matériaux obligatoires après qu'un consommateur les a utilisés, de l'assiette fiscale municipale au producteur. Un producteur est défini comme étant soit le détenteur de la marque, le premier importateur dans la province, soit le vendeur du matériau obligatoire dans la province – selon le scénario en question.


À mesure que les producteurs sont de plus en plus conscients du coût élevé de leurs emballages, ils peuvent chercher à le minimiser en prenant en compte une multitude de facteurs :

1. Matériau dont est fait le produit soumis à obligation

  • Parfois, la fonction passe avant la conception, mais lorsque des matériaux similaires peuvent être utilisés pour le même produit, envisagez des alternatives plus recyclables (qui sont souvent plus économiques).

  • Des départements d'emballage existent à cet effet, car une analyse coûts-avantages doit être effectuée sur tous les produits. La modélisation de scénarios prenant en compte les frais de REP peut éclairer la stratégie d'emballage de votre entreprise.

2. La conception environnementale de son packaging

  • Les producteurs ont commencé à adopter lesGolden Design Rules de l'industrie, qui visent à changer la façon dont les emballages sont conçus en premier lieu pour les maintenir dans l'économie et hors de l'environnement. Les neuf règles d'or du design fournissent un cadre clair qui vise à stimuler l'innovation et des actions évolutives qui se traduiront par une réduction globale des emballages plastiques et un recyclage plus facile des emballages plastiques d'ici 2025 [i] . Moins d’emballage = moins de frais REP.

  • Éco-incitations sont proposés par certaines organisations de responsabilité des producteurs (PRO), qui offrent des crédits aux producteurs si certaines (re)conceptions d'emballages sont réalisées

    • Par exemple, Éco-Entreprise Québec (ÉEQ) - PRO du Québec, offre des crédits d'écoconception allant jusqu'à 60 000 $ sous quatre thèmes principaux : réduction à la source, approvisionnement, recyclabilité et communication.

  • Le Québec, aux côtés de la France, a également mis en place ce que l'on appelle un programme de remise « bonus/malus » . Cela récompense (bonus) l’utilisation de certains matériaux, tout en pénalisant (malus) d’autres. Le programme québécois récompense l'utilisation de contenu recyclé post-consommation (PCR), tout en pénalisant l'utilisation de PVC et de plastiques dégradables.

 

3. Localisation du fournisseur

  • Comme mentionné ci-dessus, il existe une hiérarchie de producteurs en place dans chaque province qui aide à déterminer qui est responsable du paiement des produits obligatoires. Pour la plupart des provinces, à l'exception de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick, la hiérarchie est la suivante :

    • Propriétaire de la marque sauf non-résident

    • Premier fournisseur de PPP dans [province]

    • Acheteur de PPP en dehors de [province] pour utilisation dans [province]


L'Ontario et le Nouveau-Brunswick utilisent une définition plus simplifiée de la responsabilité :

Propriétaire de la marque/importateur dans [province], quelle que soit la configuration provinciale.

 

Cela devient particulièrement pertinent si un producteur est un revendeur – ou une entreprise qui vend les produits d'une autre entreprise. Si un revendeur vend des produits d'une autre entreprise qui ne réside pas en [province] ou au Canada, le revendeur est alors obligé de couvrir les coûts de recyclage de ces produits.

 

Ce n'est pas une tâche simple, mais les revendeurs peuvent envisager de mettre en œuvre leurs propres politiques d'approvisionnement qui obligeraient détenteurs de marques hors province/pays pour

un. Assumer la responsabilité de ses frais de REP emballage et/ou

b. Adhérer aux pratiques d’éco-conception applicables pour ses emballages


La première étape serait de comprendre lesquels des fournisseurs d'un producteur sont déjà enregistrés dans les provinces respectives dans lesquelles l'entreprise est engagée.


4. Objectifs des parties prenantes

  • Ce dernier facteur dépend de l'orientation stratégique du producteur. L'organisation s'aligne-t-elle sur des objectifs tiers liés au climat, comme le Pacte canadien sur les plastiques ou les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies ? Y a-t-il des objectifs internes que l’organisation s’est engagée à atteindre et à suivre ? Comme être climatiquement positif d’ici… ou neutre en carbone d’ici…


Les objectifs de l'entreprise comme ceux-ci sont développés en partie pour positionner l'entreprise comme gardienne de l'environnement dans l'esprit du consommateur ; mais ils fournissent également un cadre stratégique grâce auquel une entreprise peut relever les défis de développement durable liés à son secteur.


Lorsqu’une entreprise fixe de tels objectifs, ils doivent être suivis de manière continue. Que ce soit pour le rapport annuel de développement durable de l'entreprise ou pour recevoir une accréditation tierce, des données vérifiables sont nécessaires.

 

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Minimiser les frais de REP n’est pas une tâche simple, d’autant plus que d’autres provinces mettent en œuvre leurs propres programmes de REP pour les emballages et les papiers imprimés. Les quatre idées énumérées ci-dessus ne s'appliquent pas à toutes les organisations, alors prenez ce que vous pouvez pour votre prochaine réunion stratégique, car plusieurs départements doivent être consultés avant qu'un changement puisse être apporté.


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